Avatara Shirdi Baba

Satya Sai Baba




SHIRDI SAI BABA


Sathya Sai Baba affirme être la réincarnation de Shirdi Sai Baba. De nombreux faits historiques et des témoignages des fidèles qui ont connu à la fois Shirdi Baba et Sathya Sai Baba confirment cette déclaration ainsi que nombre de phénomènes.

Photo prise devant l'autel d'un particulier. Le phénomène ne se révela qu'au tirage de la pellicule. Les deux formes se positionnent sur les photos de Sai Baba et Shirdi Baba.
Mèere de Sai Baba

Ce cliché est extrait du livre : "Darshan - La présence du Divin" * Le photographe prit un cliché de Sai Baba au cours d'un darshan et il découvrit cette autre présence  au développement de sa pellicule.
* Gabriella Campomizzi - Blu International Studio Editore - 1992
L’avènement de Parthi, lieu de naissance de Sai Baba


Dans les anciens Domaines du Nizam, existait un village isolé du nom de Parthi, un couple portant les noms respectifs de Gangabhavadya et de Devagiriamma. se lamentaient sur leur sort car ils n’avaient pas eu d’enfant et intensifiaient leurs prières à Iswara (Shiva) et Parvathi, dont ils étaient de fervents adorateurs. En réponse à leurs prières, Iswara et Parvathi apparurent sous leurs formes divines à Devagiriamma, la femme et lui accordèrent une descendance. Satisfait de sa dévotion, Iswara déclara qu’Il s’incarnerait dans son troisième enfant. Lorsque Devagiriamma raconta son aventure à son mari, il refusa de la croire et considéra ses propos comme invraisemblables et complètement chimériques. Pourtant, ils eurent un fils et une fille quelques années plus tard. Leur troisième enfant naquit, le 28 septembre 1835. Cet enfant était Shirdi Baba.
Dans Son discours du 29 septembre 1990, Bhagavan Sri Sathya Sai Baba a relaté de nombreux détails sur la vie de Shirdi Sai Baba, Sa précédente incarnation :

                 La naissance de Sai Baba de Shirdi

« Gangabhavadya fut convaincu que la naissance des deux premiers enfants était bien due à la bénédiction conférée par Parvati et Parameswara. Il dit à sa femme : « Vous avez eu beaucoup de chance d’être bénie par le couple divin. Tel n’a pas été mon cas ». Quand Devagiriamma fut de nouveau enceinte, son mari ressenti le besoin urgent d’abandonner le monde et la maison pour partir dans la forêt et mener une vie de pénitence. En épouse dévouée, Devagiriamma décida de le suivre, bien qu’elle fût dans son neuvième mois de grossesse. Après avoir parcouru un bout de chemin, elle accoucha et mis au monde un fils. Enveloppant l’enfant dans un morceau d’étoffe, elle le laissa au bord de la route et suivit son mari. C’est pour cela que personne ne sut jamais qui étaient les parents de l’enfant. Le fakir qui découvrit le petit l’emmena chez lui. L’histoire de la vie de Baba n’est connue qu’à partir du moment où il fut à Shirdi. »

                   LA JEUNESSE DE SHIRDI SAI BABA

Les premières années


« Comme cet homme n’avait pas eu d’enfant, il prit soin du petit garçon et l’éleva dans sa maison. L’enfant y resta quatre années et le fakir mourut pendant ce temps. La femme du fakir, qui avait toujours prodigué beaucoup d’amour à l’enfant, fut cruellement accablée par le décès et, pour couronner le tout, voilà que le jeune garçon se mit à agir d’étrange façon. À l’époque, les problèmes entre Hindous et Musulmans ne cessaient de croître de façon alarmante dans cette région. Il y avait alors entre les deux communautés beaucoup d’animosité. Le garçon prit l’habitude de se rendre au temple hindou pour y chanter la gloire d’Allah, « Mein Allah Hoo ! » (Je suis Dieu) « Allah Malik Hai » (Allah est le Dieu Suprême), clamait-il à haute voix dans le temple. Les Hindous le punissaient de diverses façons pour son inconduite. Mais cela ne s’arrêtait pas là. Il se rendait de la même façon à la Mosquée et chantait « Rama est Dieu ». « Shiva est Allah ». Personne ne comprenait le pourquoi de cet étrange comportement qui le poussait à glorifier Allah au Temple et Rama et Shiva dans la Mosquée.


Des représentants des deux communautés finirent par se rendre chez la veuve du fakir pour se plaindre et, ne pouvant faire face seule à cette situation, elle décida d’envoyer le garçon vers une âme éclairée, un pieux érudit appelé Venkusa qui habitait non loin de chez elle. Le garçon resta douze ans dans l’ashram de Venkusa, de 1839 à 1851. Venkusa adorait le garçon. Il donnait toujours priorité aux opinions de Baba, et ce, quel que soit le sujet. Ce faisant, des membres de l’ashram se mirent à jalouser fortement le jeune garçon. »


                                                                                      L’arrivé à Shirdi

« Une nuit de l’année 1851, le garçon quitta l’ashram. Il gagna un très petit village, qui à l’époque s’appelait Shirdi. Il y resta environ deux mois puis s’en alla, errant de-ci de-là, d’un endroit à un autre. Après avoir déambulé ainsi pendant de nombreuses années, il atteignit un lieu nommé Dhoopkheda. Pendant son séjour à Dhoopkheda eut lieu un mariage du neveu de Chandu Patel. Baba prit part à la fête puis regagna Shirdi. Nous étions alors en 1858. Depuis ce jour et jusqu’en 1918, il ne quitta plus le village de Shirdi. Baba y résida en tout soixante années.

Une fois à Shirdi, Baba consacra son temps à converser avec ceux qui venaient à lui et à leur prodiguer des conseils concernant leurs problèmes. Il leur apportait courage et consolation. C’est ainsi qu’il fut peu à peu connu dans tout le pays.

Sathe rencontre Baba


En ce temps-là, vivait dans la région du Maharashtra un officier de l’aménagement nommé Hari Ninayak Sathe. Il ne se remettait pas du décès de son épouse.
 Son ami, le professeur G. Narke essaya de lui faire comprendre que cela ne servait à rien de se lamenter sur cette perte douloureuse et qu’il serait sûrement profitable pour lui de partir un peu afin de surmonter son chagrin. Il lui suggéra qu’il était très bon de recevoir le darshan (vue d’un être saint) d’un homme saint et le persuada de se rendre à Shirdi. »

« Sathe était une personne remarquable. Quand lui et Narke furent à Shirdi, ils reçurent le darshan de Baba. De nombreuses fois, en regardant Sathe, Baba éclatait de rire, se mettait à chanter ou à faire des gestes étranges. Ceci éveilla des doutes dans l’esprit de Sathe qui se demandait si Baba était vraiment un sage ou plutôt un personnage excentrique. Personne n’avait jamais parlé de Sathe à Baba auparavant. Sathe et Narke allèrent le voir et s’assirent auprès de lui. Baba s’adressa à Sathe et lui dit alors : «Ne te fais aucun soucis. Les corps sont comme des bulles d’eau. Il ne faut développer aucun attachement envers le corps. Développe plutôt l’attachement à l’esprit intérieur. Les soucis sont comme les nuages qui passent et chacun en a, un jour ou l’autre. Garde courage et protège ton enfant». La dernière remarque se rapportait à l’enfant né suite au décès en couche de sa femme. Même son ami Narke n’avait eu connaissance de la survie de l’enfant. En entendant ces mots Sathe sut que Baba n’était pas un fou mais un véritable «trikaala jnani» (celui qui connaît le passé, le présent et le futur). Lui qui avait programmé de ne rester que pour le darshan prolongea alors son séjour de deux jours.

Sathe faisait maintenant de fréquentes visites à Shirdi et il fut le premier à se rendre compte qu’aucun aménagement adéquat n’était prévu pour ceux qui venaient rendre visite à Baba. Il construisit des logements pour les visiteurs, et l’endroit fut appelé «Sathe Wada». Sathe fut le premier à construire des appartements dans le village de Shirdi. »

                      L’aménagement de Shirdi

« Alors qu’il servait ainsi, Sathe se rendit à Shirdi pour savoir s’il y avait un but précis au fait qu’il continue à gagner des revenus et accumuler des richesses. En voyant Sathe, Baba souriant lui dit : « Il semblerait que vous ne trouvez plus vraiment d’attrait dans votre travail. Vous vous demandez comment utiliser cette fortune que vous avez acquise. Pourquoi la donner à n’importe qui? Utilise-la pour une bonne cause. Construisez ici à Shirdi un Koti » Sathe répondit à Baba : « Swami, je ne suis pas millionnaire. Comment pourrais-je construire un domaine ici? » Baba répliqua : « Faites autant que vous pouvez. Pourquoi avoir peur alors que je suis là? » Et c’est ainsi que Baba a encouragé Sathe.

En temps utile, Kelkar, l’oncle maternel de Sathe, vint s’installer à Shirdi. Sathe put ainsi envoyer les fonds nécessaires depuis Poona tandis que son oncle prenait en charge les constructions à Shirdi.

C’est de cette façon que Baba utilisa Sathe comme son instrument. Il le considérait comme son bras droit et ce, dans tous les domaines. Mais parce que Baba entretenait avec Sathe une relation proche et comptait sur lui pour tout, les résidants de Shirdi se mirent à le jalouser grandement.
« Beaucoup se contentent de ne rien faire et en sont satisfait, mais ils ne peuvent supporter de voir les autres s’affairer et font alors courir toutes sortes de bruit à leur encontre ». (Poème télougou). C’est ainsi que plusieurs personnes allèrent trouver Baba pour lui raconter des sornettes sur Sathe. Quel nom donne-t-on à ce genre de médisants ? Baba déclara : «On devrait les appeler les ennemis des mendiants» (c’est-à-dire des chiens qui aboient). »

                            Un juge face à un juge

« A Shirdi, Baba était connu pour deux choses notoires. L’une était de recevoir un don d’argent de tous ceux qui venaient à lui. Il leur demandait un «dakshina» (offrande en liquide). Il ne réclamait pas de grosses sommes, mais 2 ou 5 roupies. Il recevait l’argent et le redistribuait immédiatement en présence du donateur. Jamais Baba ne conservait quoi que ce soit pour lui.


Un jour, un homme appelé Pradhan vint voir Baba. Il voulait lui offrir 20 roupies. À cette époque les billets n’existaient pas et toutes les pièces étaient en argent, mais l’alliage n’était pas le même que de nos jours. Chaque roupie comportait alors une « tola » entière d’argent massif. Pradhan se dit qu’au lieu d’offrir autant de pièces, il serait plus judicieux de donner à la place un souverain d’or à Baba. Ce dernier prit le souverain, le regarda sous toutes ses facettes et remarqua : « Comment se fait-il que je n’ai jamais vu une telle pièce jusqu’à ce jour ? » Une personne proche de lui fit remarquer qu’il s’agissait là d’une pièce d’or. Baba dit alors : « Je n’en veux pas. Donne-moi la somme en roupies », et demanda combien valait une pièce d’or. A cette époque, le souverain valait 15 roupies. Pradhan échangea ce dernier contre 15 roupies. Immédiatement, Baba répliqua : « Pradhan vous me devez 5 roupies de plus ».


Pradhan était juge. Il se demanda, ainsi que les personnes présentes, pourquoi Baba lui réclamait 5 roupies de plus alors que le souverain n’en valait que 15.


En voyant Pradhan hésiter Baba lui dit : « Donnez-moi d’abord les 5 roupies puis prenez le temps d’y penser » Pradhan lui remit l’argent. Alors Baba observa : « Quand vous avez quitté la maison, combien vouliez-vous m’offrir? Vous vouliez me faire un don de 20 roupies. Vous ne m’en avez donné que 15. Donc j’avais le droit de vous réclamer les 5 manquantes ». Quand Pradhan entendit ces mots, il fut stupéfait et admit que Sai Baba était un très bon juge. C’est donc de cette façon que Baba collectait l’argent de ceux qui venaient le rencontrer pour ensuite le redistribuer aux personnes nécessiteuses. »

Sai - le gourou

« Un beau jour Baba convoqua Kelkar et lui dit : « Aujourd’hui, c’est la fête de Guru Poornima. J’aimerais que tu exécutes pour moi la puja du Guru ». Personne ne connaissait cette puja et Kelkar en demanda la signification. Baba demanda :
«A votre avis qui est un Guru ? Ce ne sont certes pas les pontifes en mathématiques, ni les Sanyasins (renonçants). Dieu seul est le Guru (Maître).
«BrahmanandamParamaskhadam Kevalam Jnaanmurthim Dwandwaathitham. (Il est la Béatitude Absolue, la source du Bonheur Divin, l’Incarnation de la plus grande connaissance «Advaitique» et celui qui transcende toutes les dualités. Il est le Divin Suprême Précepteur»). Il est Brahman, Il est Vishnu, Il est Maheswara, Il est le Suprême Absolu. Salutations à ce Suprême Gourou. Le Vrai Guru est celui qui incarne les trois formes de la Trinité, Dieu présidant à la création, la protection et la dissolution. Ainsi Dieu seul est le véritable Guru».

Plus les jours passaient et plus les résidants se mirent à détester Sathe parce qu’il collectait toutes les offrandes faites à Baba afin de s’en servir pour construire un mandir.
A la même période, on vola un char d’argent attelé de chevaux d’argent qui était sous sa garde. Sathe était alors l’Administrateur Principal. Les gens de Shirdi le suspectèrent de complicité de vol. Un jour, un résidant décida de le frapper avec une hache sur le chemin. Ayant eu vent du complot, l’oncle maternel de Sathe l’appela et lui demanda expressément de s’en aller car il devenait trop dangereux pour lui de rester là. Il lui dit qu’il pourrait vénérer tout aussi bien Baba où qu’il soit, et c’est à contrecœur que Sathe quitta Shirdi.
Baba avait l’habitude de faire constamment appel à ce dernier. Mais Sathe n’était plus là. Baba en fut très affligé car il lui était proche et cher. Les dévots purent se rendre compte à quel point Baba était affecté par l’absence de Sathe. »
Baba et Shyam

« Environ à la même époque, les parents de Shyam vinrent à Shirdi avec leur bambin de deux ans. Le père de Shyam venait juste de prendre sa retraite et décida de s’établir à Shirdi. Le petit garçon se prénommait Mohan Shyam. Ses parents l’appelaient Mohan alors que Baba, lui, l’appelait Shyam. On l’inscrivit à l’école de Shirdi, où il fit toutes ses études pour finalement devenir lui-même professeur. Il fut nommé comme professeur à Shirdi même. L’école était accolée à la chambre de Baba. Pendant la journée, Shyam enseignait à l’école. Il y avait un ventilateur accroché au mur séparant la chambre de Baba et la salle de classe.
Shyam avait pris l’habitude d’observer Baba la nuit à travers ce fameux ventilateur. Il s’aperçut que Baba se parlait à lui-même, se mettait parfois en colère ou alors riait et faisait toutes sortes de choses curieuses. Par exemple, il dormait sur une planche suspendue au plafond et pas plus large que 18 pouces. Shyam craignait que durant son sommeil Baba ne tombe de son perchoir élevé mais très étroit.

Un jour que Shyam massait les pieds de Shirdi Baba, il rassembla tout son courage et lui demanda : « Swami ! On dirait que vous ne dormez pas de la nuit. Vous riez tout seul ou vous vous parlez à vous-même. Quel est le secret de tout cela? »

« Espèce de nigaud, croyez-vous être la seule personne au monde à qui je m’intéresse? Il y a beaucoup de gens qui m’adresse leurs prières. Je leur parle à tous », lui répliqua-t-il. « Quand je fais tourner mon doigt, c’est leur esprit que je fais tourner. Quand je bouge mes lèvres, je suis en train de leur parler. Quand je ris, c’est de leur bêtise dont je m’amuse. Cher enfant, ce sont des choses que je fais pour mes dévots".
Shyam implora alors Baba : « Swami, mes cours me prennent peu de mon temps. Laisse-moi rester à vos côtés afin de vous servir ».Il y avait une femme du nom de Laxmibai qui préparait les repas de Baba. Shyam prit l’habitude de se joindre à elle pour l’assister dans la préparation de certains mets. Baba appréciait tout particulièrement les «brinjals». Shyam se rendit auprès de Laxmibai pour qu’elle lui enseigne la manière de les préparer. C’est ainsi que Shyam servit Baba et lui seul connut la joie qui émane d’un tel service. »
Une colère simulée

« Baba avait l’habitude de s’emporter souvent. Mais ce n’était qu’en apparence. Parfois, il lui arrivait de jeter un bâton sur une personne située à plus de trois mètres. Shyam lui demanda un jour : « Swami, vous jetez le bâton sur cet homme avec une telle rage ; supposez qu’il lui arrive quelque chose et qu’il en meure, qu’adviendrait-il de votre réputation ? » Baba lui répondit sèchement : « Saitan, tais-toi ; la vie de cet homme est entre mes mains. Il ne peut mourir que si je le permets. Tu ferais mieux de t’occuper de tes affaires. Pourquoi te soucies-tu des autres? Cet homme ne reprendra ses esprits que si je me conduis de la sorte avec lui. Si je me montre indulgent, il se montrera arrogant. » C’est donc par des menaces et des mots violents que Baba disciplinait les gens. « C’est dans ce seul et unique objectif que je manifeste de la colère ».

Shyam fut le seul à qui Baba révéla ce secret. La vie de Baba n’est en fait qu’un roman d’amour et rien d’autre. Baba garda Shyam près de lui de nombreuses années, l’autorisant à le servir. Un jour, il appela Pradhan et lui demanda de construire un petit tombeau. Pradhan fut ainsi le premier à être impliqué dans la construction d’un «Samadhi» pour Baba. »

Les dévots et les disciples


« Un jour de 1917, Baba appela à lui Abdul Baba, Nana Chandorkar, Mhalsapathi, Das Ganu et d’autres et demanda à chacun d’eux : « Qui êtes-vous ? » Chacun répondit : «J e suis ton disciple ». Baba répliqua : « Cela n’a pas de sens ! Dorénavant n’utilisez plus ce mot. Je n’ai aucun disciple dans ce monde. J’ai quantité de dévots. Vous ne savez pas faire la distinction entre un disciple et un dévot. N’importe qui peut être un dévot. Mais il n’en va pas de même pour le disciple. Le disciple est celui qui met en pratique de façon absolue les ordres du gourou. La marque du disciple est une totale dévotion envers le maître. Seul celui qui dit : « Je n’ai personne d’autre au monde que le maître » est un disciple. Avez-vous seulement respecté tous mes ordres? Qui vous autorise à vous appeler mes disciples? Seul celui qui me suit comme mon ombre peut prétendre au titre de discipline. Le dévot est celui qui, où qu’il se trouve, prie Dieu. Donc, il y a une grande différence entre le disciple et le dévot. Le disciple et le maître sont comme deux corps avec un même esprit. Le disciple ne devrait connaître aucune séparation avec son maître. Il devrait ressentir que « Moi et lui ne sommes qu’un ». Il n’y a aucun disciple de la sorte dans le monde. Il y a des milliers de dévots mais pas de disciple. »

« En entendant ces paroles, Shyam fut profondément peiné. Il pensait en lui-même : «A part te servir, je n’ai aucun autre intérêt sur terre». Baba alla dans une autre pièce et convoqua Shyam. «Dans ce monde, tu es pour moi le seul et unique disciple, tous les autres sont des dévots». Alors Shyam tomba aux pieds de Baba et s’écria : «Toi seul, toi seul est mon refuge» et il expira. »

Durant les 82 années de son existence Baba n’a jamais versé une larme en présence des dévots. Quand Shyam trépassa, trois larmes s’écoulèrent de ses yeux. Les dévots présents lui dirent : « Swami ! Pourquoi être si peiné ? Tout est entre tes mains ». Baba répondit : « Mes chers enfants ! Je ne suis pas du tout peiné. Presque tous ses péchés avaient déjà été lavés mais par ces trois larmes, les derniers restants ont été totalement absous. »

                 Le Samadhi de Shirdi Baba

« Nous étions en 1918. La femme de Pradhan qui habitait dans son village natal rêva cette nuit là de la mort de Baba. Pradhan était alors à Shirdi. Au réveil, son épouse commença à pleurer sur la mort de Baba. Alors elle entendit une voix dans la maison qui lui déclara : « Ne dis pas que Baba est mort. Dis seulement que Baba est dans un état de Samadhi. » Samadhi veut dire égalité d’esprit. « La vie et la mort sont une seule et même chose. Joie et peine, profit et perte. Donc la mort n’existe pas pour Baba ». Alors qu’elle cherchait d’où avait pu surgir cette voix, elle reçut un message de son mari lui apprenant le décès de Baba. Il eut lieu le jour de Vijayadasami. Le 28 septembre (1835) était son jour de naissance et le jour de Vijayadasami Baba quitta son corps. Cette année, le jour de Vijayadasami tombait un 29 septembre ; lors de l’année du Samadhi de Baba, la date était différente.

Tout ce que Baba a dit ou fait a toujours été pour le bien de ses dévots.
Vers la fin, Abdul Baba vint auprès de Baba et ce dernier lui confia : « Je reviendrai encore et te donnerai mon darshan ». « Quand cela aura-t-il lieu ? » demanda Abdul. Baba répondit : «Dans 8 ans. Le premier avènement de Sai fut à Maharashtra. Le second sera à Madras». Il est nécessaire de remarquer que lorsque la forme de Sathya Sai s’incarnera, l’Andra Pradesh sera alors sous la Présidence de Madras
« Quand on lui demanda de quelle façon se présenterait le prochain avènement, Shirdi Baba confia à Abdul Baba et à lui seulement : « Je donnerai le Darshan sous le nom de Sathya afin de soutenir la Vérité ». Ceci est donc l’avènement présent.

Les deux corps sont différents mais la Divinité est une. Le premier avènement servit à révéler la Divinité, le second éveille le Divin dans les êtres humains. Le prochain avènement répandra la Divinité. Les trois Sai sont : Shirdi Sai, Sathya Sai et Prema Sai.La raison pour laquelle Je vous relate tout cela vient du fait qu’aujourd’hui est le jour d’anniversaire de Shirdi Baba. Baba a atteint l’état de Samadhi en 1918.Les corps sont transitoires. Ces vêtements ne sont endossés que pour aider les dévots car le Divin doit prendre forme pour que l’on puisse développer la foi dans le « sans forme ». Personne ne peut appréhender la vérité sur Dieu. Il est infiniment grand et il est encore plus petit que l’atome lui-même. Personne ne peut savoir ce qu’est le macrocosme et le microcosme. »

Bhagavan Sri Sathya Sai Baba – discours du 29 septembre 1990
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